Après la joie de la grossesse et du test positif, vient souvent l’angoisse de faire une fausse couche. C’est en effet un phénomène assez répandu au cours des premières semaines. Afin de limiter les risques, il existe quelques recommandations à connaître.

La fausse couche précoce, qu’est-ce que c’est ?

Définition

Jusqu’à quand le risque de fausse couche est-il important ? On estime une moyenne de 15% des grossesses qui finissent en fausse couche précoce, c’est-à-dire avant 14 SA. Le plus dur à vivre pour les femmes victimes de cela est que les causes sont souvent inconnues. Dans tous les cas, si la fausse couche précoce intervient, cela est signe que la grossesse n’aurait pas pu être menée à son terme. L’oeuf qui ressort de ces expulsions naturelles n’est alors pas viable.

Signes fausse couche précoce

Le saignement fait partie des symptômes bien connus de la fausse couche précoce. Ce dernier est souvent de couleur noire ou rouge. Il peut être accompagné selon les cas de douleurs plus ou moins importantes situées dans la région du bas-ventre de la femme. La durée du saignement fausse couche précoce peut aller jusqu’à une semaine. Sachez qu’il arrive aussi des cas où une fausse couche en début de grossesse se présente sans douleur ni  saignements. Dans ce cas précis, c’est souvent le médecin qui suit la patiente qui découvre l’arrêt du développement de l’oeuf lors de l’échographie de contrôle.

Quels sont les facteurs de risques ?

Dans plus de la moitié des cas de fausse couche très précoce, c’est l’anomalie des chromosomes qui est mise en cause. Après cela, on retrouve le cas des malformations utérines comme l’utérus cloisonné. De plus, cela peut venir aussi d’un système immunitaire féminin qui rejette l’embryon ou encore d’un épisode de stress intense accumulé avec la fatigue. Enfin, certaines maladies peuvent également être à la source de plusieurs fausses couches précoces.

C’est le cas par exemple avec l’hypothyroïdie, la rubéole ou le lupus érythémateux disséminé. Dans tous les cas, des échographies sont utiles pour vérifier que l’expulsion est entière. Si ce n’est pas le cas, des médicaments sont prescrits pour favoriser le décollement complet de l’embryon. Un curetage peut également venir compléter la manoeuvre.

Que faire après une fausse couche ?

Surmonter une fausse couche

Cet épisode met à mal le moral du couple qui se voyait déjà futurs parents. Ces derniers souhaitent retenter l’expérience rapidement après un échec suite à une fausse couche précoce. Il est préférable d’attendre deux mois avant de retomber enceinte. Après plusieurs fausses couches à la suite, l’équipe médicale procède à des examens pour déterminer la cause précise du phénomène. Le retour des règles après une fausse couche intervient en général rapidement, au plus tard le mois qui suit, lors de la prochaine ovulation.

Prévention de la fausse couche précoce

Il existe certains gestes à effectuer afin de limiter les risques de fausse couche. Les vaccinations contre la grippe ou la rubéole en font partie. Il est également recommandé de surveiller la thyroïde ainsi que le dosage TSH. Attention également aux épisodes de fièvre qui peuvent être synonymes parfois de maladies infectieuses. Consultez un médecin si cela perdure plus de 24 heures à la suite. La fièvre peut en effet favoriser l’apparition des contractions. Enfin, n’hésitez pas à faire du sport en adaptant les disciplines au moment de la grossesse. Évitez cependant les sports de combat ou avec un risque de chute.

Sources

Dr Benchimol
https://www.docteur-benchimol.com/fausse-couche-spontanee.html