La progestérone est une hormone qui prend toute son importance lors de la grossesse. Cependant, elle a également un autre rôle à jouer même quand la femme n’est pas enceinte.

La progestérone, qu’est-ce que c’est ?

Définition

La progestérone est une hormone de la femme produite durant le cycle féminin. Son rôle ? Cette dernière facilite la préparation de l’utérus durant la grossesse ainsi que la lactation. C’est après l’ovulation que cette dernière est produite en grande quantité. Lorsqu’il n’y a pas de fécondation, son taux chute naturellement rapidement. Cette substance est produite grâce à la prégnénolone et la LH, l’hormone lutéinisante.

Phases cycles menstruel

Lorsque la quantité de progestérone est trop basse, la muqueuse de l’utérus peut se développer trop fortement, ce qui peut conduire dans certains cas à une hémorragie génitale ou une tumeur au niveau de l’utérus. La progestérone est également étudiée lors de troubles hormonaux chez la femme ou de FIV. Enfin, après la ménopause, il n’est pas rare de prescrire un traitement œstrogène / progestérone à une femme en tant que traitement hormonal par injection.

Pourquoi faire une analyse de taux de progestérone ?

La progestéronémie, c’est le dosage du taux de progestérone naturelle. La patiente doit obligatoirement préciser son âge ainsi que la date de ses dernières règles. Cet examen peut être pratiqué pour s’assurer qu’une grossesse se déroule correctement et qu’il n’y a pas de risque de fausse couche sous progestérone. De plus, cela est utile lors d’une PMA, afin de vérifier que l’ovulation est en bonne voie ou lors d’une FIV.

Ensuite, c’est une manière efficace pour déceler la présence d’une grossesse extra-utérine. Le résultat obtenu est en général inférieur à 1,5 ng /mL pendant la première phase du cycle menstruel, dite « folliculaire« . Au moment du pic d’ovulation, cela peut aller jusqu’à 4 ng /mL. Enfin, la phase lutéale peut refléter un taux allant jusqu’à 30 ng/ mL. Hors grossesse, cela peut notamment révéler le début de la ménopause.

Les conséquences d’un manque ou d’une trop forte quantité de progestérone

Lorsque le taux est bas

Le taux de progestérone peut être anormalement bas lors de plusieurs avortements consécutifs ou en cas de stérilité. Ce taux peut entraîner une insuffisance ovarienne ou un manque d’hormones stéroïdes ou de sécrétion de FSH. De plus, cela peut aussi être la source d’hyperandrogénie ou d’hyperprolactinémie. Les symptômes d’un taux bas de progestérone peuvent être une sécheresse vaginale mais aussi des douleurs abdominales, des maux de tête, une prise de poids ou une baisse de la libido. Sachez cependant qu’il existe des traitements pour pallier ce manque, sous forme de thérapie ou par exemple de traitement à base d’aliments naturels. En complément, une activité sportive est fortement recommandée.

Lorsque le taux est trop élevé

La progestérone peut avoir un taux élevé dans différents cas. Parfois, la patiente est tout simplement tombée enceinte. Dans d’autres cas, cela peut refléter une tumeur ovarienne ou surrénalienne. Enfin, cela peut faire suite à un déficit congénital. Dans tous les cas, il est important de consulter un médecin afin de comprendre pourquoi le taux est élevé et comment y remédier de manière rapide et efficace, à l’aide d’examens complémentaires.

Source : 

Hôpitaux de Toulouse
https://www.chu-toulouse.fr/qu-est-ce-que-la-progesterone-et-a