Avoir un enfant n’est pas toujours un parcours facile et linéaire, il est parfois semé d’embûches. Heureusement, il existe des techniques pour vous aider dans cette étape et la FIV en fait partie.  Celle-ci désigne un traitement de procréation médicale assistée au cours duquel l’ovocyte et le spermatozoïde seront mis en contact dans un laboratoire. Examinons ce sujet de plus près.

La fécondation in vitro en détail

Définition

La FIV fait partie des traitements de procréation médicale assistée les plus répandus après l’insémination artificielle. Un spécialiste peut la recommander pour des problèmes d’infertilité ou si l’insémination artificielle n’a pas fonctionné. Dans le cadre de ce traitement, la fécondation va se faire de manière naturelle, sans utiliser quelconque intervention mécanique de la part du biologiste. L’objectif de la fécondation in vitro consiste à placer des embryons déjà fécondés au sein de l’utérus de la future maman. Pour se faire, les spermatozoïdes sont d’abord mis en contact de l’ovule en laboratoire puis ré-implantés directement dans l’utérus.

Pourquoi avec recours à la FIV ?

Cette technique peut être adaptée dans des cas bien particuliers. Cela peut être par exemple si l’homme présente une stérilité ou si son sperme est de mauvaise qualité. Pour mesurer son infertilité, des tests seront menés au préalable et un éventuel traitement pourra être mis en place afin de regagner une fertilité naturelle. La FIV ne sera proposée que si ce traitement ne fonctionne pas. La fécondation in vitro peut être également proposée dans le cas où les trompes utérines de la femme sont endommagées, les ovaires ne fonctionnent pas correctement ou que celle-ci souffre d’endométriose. Cela peut finalement être utile pour des couples qui sont porteurs d’une anomalie génétique.

Prix et formalités administratives

Il faut savoir qu’en France cette intervention est totalement prise en charge par la sécurité sociale. Pour ce qui est du dépassement d’honoraires, il devrait quant à lui être pris en charge par votre mutuelle selon ses options de remboursement. Quant aux formalités administratives, vous allez devoir respecter certains critères pour bénéficier de la FIV :

  • être un couple hétérosexuel
  • avoir l’âge de procréer (donc pas plus de 43 ans pour la femme)
  • être mariés ou concubins depuis au moins deux ans
  • remplir un consentement à l’aide d’un formulaire

Les facteurs de réussite ou les risques de la FIV

Taux de réussite

La réussite de la FIV va varier selon l’âge, les style de vie de chacun, la cause de l’infertilité ou encore le nombre d’embryons transférés pendant la procédure de fécondation. Globalement, on compte 20 à 25% de chance de tomber enceinte mais une grossesse sur quatre évolue en général sur une fausse couche. Le transfert va donc avoir 10 à 15% de chance d’aller jusqu’à la naissance de votre bébé. Cette technique n’est pas recommandée pour les femmes de plus de 42 ans.

Les risques éventuels

La stimulation ovarienne peut conduire à un risque d’hyperstimulation mais cela reste très rare. Si cela se produit néanmoins, vous allez ressentir des douleurs dans le bas-ventre ainsi que des nausées et vomissements. La FIV peut entraîner une grossesse multiple, cela dépend du nombre d’embryons qui vont avoir été transférés. Pour terminer, les fausses couches et grossesses extra-utérines peuvent également faire partie des complications éventuelles.

Article révisé et validé par Jasmine Caillibotte, sage femme Diplômée d’Etat